Avec l'aimable autorisation de Duncan Middlemiss

Il y a neuf ans, Duncan Middlemiss s’est joint à St. Andrew Goldfields à titre de vice-président de l’exploitation. En 2013, il en devient le chef de la direction et au moment de la vente de la société à Kirkland Lake Gold, en 2016, elle est rentable et produit 140 000 onces d’or annuellement.

Ce revirement spectaculaire a aidé à établir la réputation de M. Middlemiss en tant que personne capable de régler des problèmes. Travaillant étroitement avec son équipe, il a augmenté considérablement la production, aidé à amasser des fonds et élaboré un plan d’ensemble pour la société.

En août, il relève son plus récent défi alors qu’il est nommé chef de la direction de Wesdome Gold Mines. Cette société axée sur des activités canadiennes possède trois actifs majeurs dans le nord de l’Ontario et au Québec, dont l’un, le complexe minier Eagle River, est actuellement opérationnel.

Depuis que M. Middlemiss est à tête de la société, Wesdome a déjà connu un succès impressionnant, diminuant ses coûts d’exploitation, tout en augmentant ses revenus et sa production.

« Ça commence avec une équipe », a-t-il expliqué. « Vous devez connaître votre équipe et sa dynamique pour ensuite l’optimiser. » Et selon M. Middlemiss, sa vaste expérience de travail dans les mines et au sein de la direction est un atout. « Je suis en mesure de comprendre les ressources dont les gens ont besoin. »

Au premier trimestre de 2017, les résultats financiers indiquent que la société a augmenté son revenu total par rapport à l’année précédente (passant de 13,3 millions $ à 20,1 millions $) et réduit ses coûts d’exploitation (à 1 056 $ l’once, comparativement à 1 766 $).

D’après M. Middlemiss, le succès repose sur un facteur unique : l’investissement dans l’exploration, ce qui mène à des minerais à teneur élevée. « Nous comprenons beaucoup mieux les gisements de minerai », a-t-il affirmé.

M. Middlemiss se montre optimiste quant au complexe Kiena de Wesdome. Située à Val-d’Or, Québec, la mine anciennement en service détient tous les permis nécessaires et possède un puits de 930 mètres et une usine qui traite 2 000 tonnes de minerai par jour. « Tout y est. Il ne manque que des réserves à extraire », a déclaré M. Middlemiss, ajoutant que la société investit dans une nouvelle fendue qui se traduira par davantage de forage.

Se décrivant lui-même comme un « passionné de l’or », il a soutenu que le contexte international actuel –les pays qui impriment de l’argent à un rythme sans précédent, l’augmentation de l’inflation et l’incertitude géopolitique– entraînera une augmentation du prix du métal jaune. « Si vous ne croyez pas à la valeur à long terme des monnaies, vous devez croire en des actifs tangibles comme l’or. »

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Michelle Ash, Directrice de l’innovation chez Barrick Gold