La raffinerie de First Cobalt est la seule à être homologuée en Amérique du Nord, déclarait un porte-parole de First Cobalt. Avec l’aimable autorisation de First Cobalt Corp.

Le lundi 15 juillet, First Cobalt Corp. et Glencore AG concluaient une entente soumise à une liste de conditions présentant le cadre de relance de la raffinerie de First Cobalt en Ontario.

Trent Mell, président-directeur général de First Cobalt, considère cet accord comme une étape importante dans la définition des objectifs à long terme de la raffinerie.

« Ce partenariat aidera First Cobalt à atteindre l’objectif que la société s’est fixé, à savoir produire pour le marché nord-américain, selon des critères éthiques, du cobalt destiné aux batteries de véhicules électriques », déclarait M. Mell. « La présence d’une raffinerie en exploitation en Amérique du Nord profite à tous les projets de production de cobalt de la région, car elle réduit considérablement le coût d’investissement lié à la mise en service d’une nouvelle mine. »

L’entente signée par les deux sociétés expose les trois phases nécessaires à l’agrandissement de la raffinerie en vue d’atteindre sa pleine capacité de traitement de 55 tonnes par jour d’ici 2021.

Le communiqué de presse de First Cobalt précise que l’investissement total de capitaux pour ces trois phases est estimé à environ 45 millions de dollars américains. First Cobalt remboursera tous les capitaux investis dans ce projet par l’intermédiaire de son flux net de trésorerie au titre d’une entente sur l’affinage à long terme.


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Glencore investira 5 millions de dollars américains lors de la première phase de cette entente, lesquels serviront à « financer les essais métallurgiques supplémentaires, les aspects techniques, l’estimation des coûts, le travail sur le terrain et l’obtention de permis », expliquait le porte-parole de First Cobalt. Cette phase comprendra une étude de faisabilité concernant l’augmentation potentielle de la capacité de traitement. La raffinerie produit actuellement 1 000 tonnes de cobalt pour batteries par an, mais d’après le communiqué de presse de First Cobalt, l’agrandissement de la raffinerie devrait permettre de produire 5 000 tonnes de cobalt contenu par an.

La deuxième phase marquera le lancement du processus de mise en service de la raffinerie en produisant du cobalt pour batteries à hauteur de 12 tonnes par jour en 2020. Les deux sociétés sont convaincues que « la remise en service anticipée avec une plus petite capacité présente de nombreux avantages ». En effet, elle leur permettra d’évaluer les options que présente ce produit raffiné, notamment la production de sulfate de cobalt pour batteries qui permettra à un fabricant automobile de présélectionner le produit.

La troisième phase consistera à finaliser l’agrandissement de l’installation afin qu’elle puisse traiter 55 tonnes de minerai par jour. D’après l’étude menée par Ausenco et mandatée par First Cobalt, cette phase coûtera 37,5 millions de dollars.

Glencore fournira à First Cobalt toutes les matières premières pour la raffinerie durant la première phase et les phases ultérieures de relance.

D’après First Cobalt, cette raffinerie est la seule à être homologuée en Amérique du Nord, et elle a la capacité de produire du sulfate de cobalt ou du métal cobalt.

La raffinerie avait été placée en mode de soins et maintenance en 2015 lorsque le précédent propriétaire, la société suisse United Energy Commodities S.A., avait suspendu ses activités en raison de difficultés financières.

Traduit par Karen Rolland