Un parc de véhicules électriques à batterie (VÉB) de MacLean sera utilisé pour la construction de la mine Odyssey. D’après un communiqué de presse, « le parc de VÉB de MacLean sera utilisé à la mine Odyssey pour l’installation du soutènement, le chargement des explosifs, le transport de matériaux ainsi que la construction et la maintenance ».

La mine Odyssey, détenue par Canadian Malartic et située près de la ville de Malartic dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue dans le nord du Québec, est l’un des plus grands projets d’exploitation aurifère souterraine au Canada.

Cette mine se trouve au-dessous des mines d’or d’East Malartic, où le fondateur de MacLean Engineering, Don MacLean, a passé la majeure partie de son enfance. Ce projet vient boucler la boucle pour sa famille. M. MacLean s’est depuis retiré de son rôle actif et quotidien dans l’administration des affaires de la société, mais il en reste le président. C’est son fils, Kevin MacLean, qui dirige désormais la société.

M. MacLean a grandi à Malartic, où son père Ducky MacLean était directeur de la mine de la fin des années 1930 à la fin des années 1940. Sa famille a fini par déménager à Chibougamau, au Québec. Son père dirigeait alors la mine de Chibougamau de Campbell au début des années 1950, pendant que M. MacLean étudiait à l’université Acadia en Nouvelle-Écosse. MacLean Engineering a vu le jour en 1973.

Quand M. MacLean parle de son enfance à Malartic, il évoque plus de temps passé sur le site d’exploitation que dans la ville minière. Avec ses frères, ils devaient trouver seuls des moyens de se distraire. Dans les fourrés du bois, ils passaient la journée à pêcher et à chasser, et retrouvaient leur chemin jusqu’à la mine au son régulier et distinct du compresseur industriel.

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« Les années que j’ai passées à Malartic ont fait naître en moi un profond respect pour l’exploitation minière et les mineurs. J’ai compris la valeur d’une dure journée de travail et l’importance d’une communauté du nord autonome et soudée. Elles m’ont aussi procuré la liberté d’explorer un environnement naturel presque sans limites, développant chez moi une passion profonde pour la pêche et la chasse », déclarait M. MacLean.

À l’heure du déjeuner, son père revenait à la maison et la famille s’asseyait autour de la table pour partager le repas. Le concentrateur donnait à Ducky un rapport des teneurs du minerai. Si les rapports affichaient 0,15 gramme, expliquait M. MacLean, cela voulait dire que l’on aurait suffisamment d’argent. Mais s’ils affichaient 0,07 gramme, son père « avait un ulcère ».

La maison dans laquelle il a grandi a depuis été remplacée par une exploitation à ciel ouvert. Aujourd’hui, la société se lance dans l’exploitation souterraine avec un équipement électrique, au-dessous de l’ancien corps minéralisé où le père de M. MacLean avait construit le puits et dirigé la mine pendant dix ans.

« Je suis ravi d’assister au retour de l’exploitation souterraine à Malartic, et très reconnaissant que le partenariat fasse confiance aux VÉB de MacLean pour accomplir les travaux en toute sécurité et dans le respect de la productivité », concluait M. MacLean.

Traduit par Karen Rolland