Avec l’aimable autorisation de Mike Cinnamond

L’année vient à peine de commencer, mais le calendrier des événements du secteur minier pour 2024 est déjà bien entamé. L’AME BC Roundup (le tour d’horizon sur l’exploration minière de l’association minière du Canada) a déjà eu lieu à Vancouver, de même que le congrès de la Prospectors and Developers Association of Canada (PDAC, l’association canadienne des prospecteurs et entrepreneurs) à Toronto, où les sociétés d’exploration les plus reconnues et les plus brillantes se sont réunies et ont présenté leurs projets en perspective. Ce n’est pas simple d’être une société en phase de prospection. Cela fait d’ailleurs un moment que c’est compliqué, c’est pourquoi j’applaudis leur ténacité. N’oublions pas que l’exploration est le moteur de notre industrie. J’ai la chance de travailler dans une société qui s’est propulsée aux rangs des grands producteurs. Pourtant, en 2007 (et ce n’est pas si vieux), B2Gold était une société en phase de prospection. Nous ne l’oublions pas. Chapeau à toutes les sociétés qui ne baissent pas les bras. Poursuivez vos efforts.

La 56e conférence annuelle des Minéralurgistes du Canada, qui s’est tenue à Ottawa à la mi-janvier, était un autre événement important pour l’industrie. De nouveau, je félicite l’équipe de direction dévouée de la société canadienne du traitement des minerais (SCTM) ainsi que les bénévoles, qui font de cette conférence un tel succès chaque année. Stuart McTavish mérite une mention spéciale (voir p. 63 de mars/avril 2024, uniquement en anglais). Personne ne connaît son âge exact, et il nous faudrait sans doute consulter des registres géologiques pour en être certains. Toutefois, tout le monde croit que Stuart était présent au tout début du CMP. C’est un membre loyal de cette société technique ainsi que du conseil de l’ICM, depuis de longues années. Merci, M. McTavish, pour votre service et votre dévouement.

La dernière réunion d’experts de la conférence CMP portait sur les sources d’énergie renouvelables. Nous remercions Scott Martin d’avoir présidé ce débat exceptionnel. Je suis parti rempli d’optimisme. Toutes les sociétés minières doivent axer leurs priorités sur les sources d’énergie qu’elles utilisent pour que leurs activités émettent moins de gaz à effet de serre (GES). Tous les conférenciers étaient d’accord sur un point : si les sociétés veulent atteindre leurs objectifs en matière d’émissions de GES, elles devront accorder une attention continue à l’innovation et à la collaboration entre les parties prenantes. Toutefois, le partage d’informations, de nouvelles technologies et de pratiques exemplaires exige des rencontres suivies. Quelle meilleure plateforme que le congrès CIM Connect pour poursuivre la conversation, cette année et dans les années à venir ? Vous voyez où je veux en venir.

Je suis aussi très optimiste quant à la direction que prend l’ICM. En tant qu’organisation, l’ICM a beaucoup évolué ces dernières années. L’institut s’est doté des capacités informatiques et de l’infrastructure nécessaires pour soutenir ses membres, le nombre de membres individuels et corporatifs a augmenté. En outre, il a créé et partagé une image bien plus positive des actions menées dans le cadre des événements de nos sections, de nos sociétés et du bureau national.

Cette note du président sera ma dernière à paraître dans le CIM Magazine, avant qu’Ian Pearce ne prenne le relais en mai en tant que président de l’ICM pour l’année 2024-2025. Je tiens à vous remercier, toutes et tous, de m’avoir donné la possibilité d’être votre président cette année. J’ai été très heureux de rencontrer nombre d’entre vous lors de mes déplacements, et d’en apprendre davantage sur toutes les actions exceptionnelles que vous menez dans le cadre de la communauté Un ICM pour tous. Poursuivez l’excellent travail que vous faites.

Traduit par Karen Rolland