Osisko prévoit de commencer la production à son projet Windfall en 2024. Avec l’aimable autorisation de Minière Osisko

Le 7 avril, Minière Osisko a publié les résultats de sa nouvelle évaluation économique préliminaire (ÉÉP) pour le projet aurifère Windfall dans la région Eeyou Istchee-Baie James, au Québec.

Préparée par BBA Inc., l’étude présente une mine souterraine d’une durée de vie de 18 ans et d’une valeur actualisée nette après impôts d’environ 1,5 milliard de dollars, avec un taux d’actualisation de 5 % et un prix prévisionnel de l’or à 1 500 dollars.

« La somme de nos travaux à ce jour présente un scénario de référence très solide pour cette nouvelle mine d’or importante et très rentable au Québec », déclarait John Burzynski, chef de la direction de Minière Osisko.

Osisko mène des programmes d’exploration réguliers pour ce projet. Son plus récent programme de forage remonte à l’année dernière, de janvier à mars et d’octobre à décembre 2020. Les résultats présentaient une estimation des ressources minérales, qui incluait des ressources minérales indiquées de 1 013 000 onces d’or provenant de 5,5 millions de tonnes à une teneur de 9,4 grammes par tonne (g/t), et des ressources minérales mesurées de 135 000 onces d’or provenant de 521 000 tonnes à une teneur de 8,1 g/t.

Une fois opérationnel, le projet Windfall procédera à l’extraction à partir de trois gisements différents sur une étendue longitudinale de 2 300 mètres, à une profondeur d’environ 1 500 mètres. L’ÉÉP utilise une méthode d’exploitation par longs trous en chambre vide. Son taux de production prévisionnel est de 3 100 tonnes par jour (tpj), et le minerai sera traité dans une usine de traitement sur le site du projet. Le taux de production annuel moyen est estimé à 238 000 onces. Globalement, l’étude estime le coût d’investissements initial à 544 millions de dollars, le coût unitaire d’exploitation à 121,76 dollars par tonne broyée, et les coûts nécessaires au maintien de la production à 610 dollars américains par once d’or.

M. Burzynski expliquait que si les résultats de l’ÉÉP sont positifs, il n’en demeure pas moins que les estimations sont conservatrices. Il faudra intégrer d’autres résultats de forage dans une étude de faisabilité définitive (ÉFD) qui devrait être publiée en début d’automne.

« Au cours des 12 mois à venir, nous nous efforcerons de finaliser le programme de forage et l’ÉFD, d’optimiser le programme d’investissement et les plans opérationnels, et d’obtenir un financement pour le projet et ce, en nous rapprochant de notre objectif visant à lancer la phase de production en 2024 », déclarait-il.