Agnico Eagle prévoit des améliorations au concentrateur de la mine de Canadian Malartic dans la région de l’Abitibi, au Québec, dont elle est maintenant pleinement propriétaire. Avec l’aimable autorisation de Mines Agnico Eagle

Après avoir conclu les négociations avec Yamana Gold le 31 mars dernier, Mines Agnico Eagle a pris pleinement possession de la mine d’or de Canadian Malartic dans la région de l’Abitibi, au Québec (la plus grande mine à ciel ouvert du pays).

Cette transaction a aussi donné à Agnico le contrôle du projet de Wasamac dans la ceinture aurifère de l’Abitibi, et d’autres projets à l’étape de l’exploration en Ontario et dans le Manitoba.

Agnico Eagle et Pan American Silver ont annoncé l’acquisition commune de Yamana en novembre dernier pour la somme de 4,8 milliards de dollars américains, dépassant l’offre initiale de Gold Fields. Dans le cadre de cette transaction, Pan American a acheté les actions émises et en circulation de Yamana et a ajouté quatre mines à son profil. Quant à Agnico, elle a récupéré les actifs canadiens de Yamana.

Dans un communiqué de presse, Agnico indiquait que son acquisition de Canadian Malartic et de Wasamac s’inscrivait dans sa stratégie visant à « consolider sa présence » dans la ceinture aurifère de l’Abitibi de l’Ontario et du Québec, « une région à faible risque politique et à haut potentiel géopolitique ».

D’après la société, la production à ses exploitations sises dans la ceinture aurifère, dont font notamment partie le complexe de LaRonde, la mine de Goldex et celle de Detour Lake, devrait atteindre entre 1,9 et 2,1 millions d’onces d’or par an jusqu’en 2025.

Dans ses résultats annuels de 2022, publiés en février, la société indiquait qu’elle prévoit de se concentrer sur « l’optimisation de ses positions stratégiques élargies » dans la région de l’Abitibi en 2023, en améliorant la capacité du concentrateur à ses mines de Canadian Malartic et LaRonde. Les améliorations devraient engendrer une capacité supplémentaire au concentrateur de 40 000 tonnes par jour à la mine de Canadian Malartic d’ici 2028, et de 2 000 tonnes par jour à la zone 5 de LaRonde d’ici le deuxième trimestre de cette année.

« En maximisant la capacité du concentrateur dans la région, la société pense qu’il sera possible d’augmenter la production future d’or tout en diminuant les coûts d’investissement et l’empreinte écologique », indiquait la société dans ses résultats. Agnico indiquait qu’elle pourrait ajouter à sa production environ 20 000 onces supplémentaires en 2024, et environ 500 000 onces d’or supplémentaires par an d’ici 2030.

Ses gisements proches de la surface de Wasamac et Macassa et ses autres gisements satellites de Kirkland Lake pourraient être des sources futures possibles de capacité supplémentaire pour le concentrateur.

Traduit par Karen Rolland