Monarques Gold présente les paramètres initiaux de l’étude de faisabilité sur son gisement Wasamac à Val-d’Or à l’aide d’une méthode plus récente et moins onéreuse d’extraction des minerais.

D’après un communiqué de presse publié fin septembre, l’étude de faisabilité sera menée en se fondant sur une méthode d’exploitation minière descendante, et non pas ascendante comme c’est généralement le cas. L’étude prévoit une production de 6 000 tonnes par jour. Pour y parvenir, Monarques assurera l’accès au gisement à l’aide de rampes jumelles et du système de transport Rail-Veyor, utilisé pour la première fois dans la ceinture aurifère de l’Abitibi à la mine Goldex d’Agnico Eagle, également à Val-d’Or.

Rail-Veyor, un système électrique léger sur rail de transport du minerai, repose sur un circuit en boucle et des wagonnets mobiles qui transportent le minerai de la zone la plus profonde de la mine jusqu’à son point de déchargement, puis retournent à leur point de départ, sans intervention aucune de camions ou de main-d’œuvre. Grâce à ce système sur rail, les wagonnets peuvent aussi circuler dans des virages plus serrés, ce qu’un système traditionnel ne permettrait pas forcément.

À DÉCOUVRIR : Pour accéder à l’or se trouvant sous terre à sa mine Goldex sans dépenser une fortune, Agnico Eagle a donné sa chance à un système de transport innovant

Le gisement Wasamac a été découvert en 1936 ; il compte trois concessions minières et 12 claims miniers couvrant une superficie totale de 7,6 kilomètres carrés (km²). L’acquisition du projet aurifère Wasamac auprès de Mines Richmont date d’octobre 2017, après le rachat de tous les actifs de la société par Monarques. D’après l’étude de préfaisabilité achevée en janvier 2018, le gisement contient des ressources mesurées et indiquées de 29,86 tonnes métriques (tm) à une teneur moyenne de 2,70 grammes par tonne (g/t). Les activités minières entre 1965 et 1971 ont permis de traiter 1,9 million de tonnes de minerai, avant que la mine ne soit définitivement fermée pour des raisons économiques.

C’est la société d’experts-conseils canadienne BBA qui effectuera l’étude de faisabilité. D’après Monarques, l’objectif de cette étude est de commencer la production au gisement Wasamac au coût le plus bas possible.

« Nous mettons tout en œuvre afin que Wasamac devienne un succès, tant au niveau économique qu’auprès des communautés environnantes », déclarait Jean-Marc Lacoste, président et chef de la direction de Monarques. « Nous voulons que ce projet réponde aux critères économiques et environnementaux, ainsi qu’aux exigences des communautés locales. Nous sommes confiants de pouvoir atteindre cet objectif avec l’aide de BBA. »

L’étude devrait s’achever en décembre 2018.