À l’échelle mondiale, on compte environ 45 millions des personnes travaillant dans le secteur de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle (EMAPE). Ces mineurs, qui effectuent ce « travail de subsistance » de manière non officielle et indépendante, ne sont pas employés par de grandes sociétés minières. Les sociétés minières et leurs acheteurs ont généralement préféré ne pas traiter avec les mineurs du secteur de l’EMAPE afin d’éviter les risques juridiques et d’entacher leur réputation. Toutefois, la demande vorace en minéraux critiques pourrait contraindre davantage de sociétés minières à contribuer à l’officialisation de ce secteur. Dans cet article, Kelsey Rolfe se penche sur le nombre croissant de sociétés minières qui collaborent activement avec le secteur de l’EMAPE, et sur les cadres développés par certains pays pour officialiser les exploitations artisanales et à petite échelle. – Ailbhe Goodbody
Dans le contexte actuel sensible aux pratiques durables, la recherche de minéraux de valeur dans les déchets présente un intérêt croissant. Dans cet article, notre chroniqueuse régulière Kelsey Rolfe couvre cette tendance croissante, à mesure que de nombreux acteurs de l’industrie minière, reconnaissant la valeur du vieil adage « Les déchets des uns sont les trésors des autres », réexaminent les résidus miniers, les anciennes batteries et les déchets des boues pour en extraire des métaux de valeur, à une époque de grande popularité des métaux critiques. Rio Tinto, Electra Battery Metals et EnviroGold Global, entre autres, trouvent des manières innovantes de récupérer les minéraux qui finissaient jusqu’ici au rebut. – Michele Beacom
La première fois que l’on m’a parlé d’une possible collaboration avec l’équipe du CIM Magazine pour couvrir l’actualité minière en Amérique du Nord et dans les autres continents, je me suis demandé ce qu’il restait à traiter dans cette industrie pour lui assurer une place pertinente dans un monde axé sur l’activisme et la durabilité. La journaliste Tijana Mitrovic m’a prouvé le contraire dans son article d’actualité d’octobre, consacré à la tendance de sociétés minières telles que Barrick Gold Corporation, Agnico Eagle et Teck Resources à embrasser des objectifs en matière d’environnement, de durabilité et de gouvernance en prenant comme modèle pour leurs activités actuelles et futures les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. Ces sociétés gardent aussi à l’esprit l’importance de collaborer avec les communautés autochtones, les gouvernements et les sociétés spécialisées dans les minéraux critiques pour atteindre leurs objectifs, qui visent à éliminer totalement les émissions de gaz à effet de serre (GES). – Noel Ormita
Si votre société minière se spécialise dans l’extraction d’une matière première qui ne fait pas partie de la liste des minéraux critiques du Canada, comme c’est le cas pour les sociétés canadiennes du secteur de l’exploitation du minerai de fer, vous allez devoir trouver un moyen convaincant de prouver votre contribution à la décarbonation. Cet article de fond, rédigé par notre chroniqueuse régulière Alexandra Lopez-Pacheco, expose en détail l’impact majeur que peuvent avoir les sociétés canadiennes d’exploitation du minerai de fer sur la réduction des émissions mondiales dans le secteur de fabrication de l’acier. Il nous explique également le risque de se focaliser trop étroitement sur les minéraux critiques pour atteindre les engagements envers la réduction des émissions de CO2. – Ryan Bergen
Ces cinq dernières années, le Canada, depuis longtemps considéré comme une terre d’opportunités pour les sociétés minières, est devenu particulièrement intéressant pour les sociétés australiennes d’exploration et d’exploitation minière. D’après notre chroniqueuse régulière Alexandra Lopez-Pacheco, les Australiens sont attirés par l’abondance des ressources naturelles canadiennes, ainsi que par les incitations financières généreuses du gouvernement canadien visant à soutenir les demandes mondiales en minéraux critiques. Les similarités entre ces deux nations minières hégémoniques à l’échelle mondiale, notamment au niveau de leurs codes miniers exhaustifs et de leur main-d’œuvre qualifiée, viennent compenser leurs différences, notamment en termes de marchés des capitaux, clairement divergents. Il apparaît que la collaboration profite aux deux continents. – Noel Ormita