De quoi et de qui êtes-vous fier/fière ? De vos enfants, votre conjoint(e), votre équipe, votre pays, de vous-même ? En tant que Canadiens, nous avons lieu d’être fiers, mais nous ne nous autorisons pas à le dire aux autres, car cela serait trop peu conforme à notre réputation. L’industrie minière canadienne est l’une des choses dont je suis fier. Ça y est, je l’ai dit, haut et fort… et j’ai toujours mon passeport canadien en main.

Je suis conscient de l’importance de l’industrie minière en général, de sa contribution à l’amélioration de la qualité de vie de beaucoup dans le monde et des emplois qu’elle offre, de son encouragement à adopter des sources d’énergie de remplacement qui feront de notre planète un monde meilleur.

Toutefois, ce qui me plaît réellement dans l’industrie minière, ce qui me rend véritablement fier, c’est le rôle prédominant que joue le Canada au sein de cette industrie. Souvent, les progrès en matière de sécurité et de gérance de l’environnement sont le résultat de l’exigence absolue du respect de la loi. Notre industrie a, selon moi, dépassé cette étape et est passée du stade de la conformité à celui de l’engagement. L’engagement à faire ce qu’il faut, à dépasser les exigences législatives, car nous avons une obligation morale à traiter nos ressources, nos concitoyens et notre environnement avec respect.

Je me suis rendu sur le site d’un projet sur lequel je travaillais il y a quelques années, et l’un des mineurs me disait que « lorsqu’un forage se passe mal, nous faisons la une des journaux ; par contre, personne ne parle des 99 autres forages qui se passent sans incident ». Mais cela ne résume-t-il pas l’histoire de l’industrie minière ? Tout le monde entend parler des catastrophes, des projets qui tournent  mal ; par contre, on n’évoque guère les partenariats fructueux avec les Autochtones, l’avènement d’une technologie innovante visant à protéger l’environnement, ou les progrès réalisés en matière de diversité dans notre industrie.

Mais revenons-en à notre mineur. Dans la société contractante de services miniers dans laquelle je travaillais, nous avons commencé à reconnaître officiellement les enjeux de ce métier, mais aussi les accomplissements et l’excellent travail qu’effectuaient les personnes évoluant dans ce secteur. Vous ne serez pas surpris d’apprendre que le moral, la sécurité et la performance ont tous connu une grande amélioration. Les félicitations sont bien meilleures juges que les coups de pied aux fesses. Certes, on ne vendra pas autant de journaux et on ne générera pas autant de clics, mais dans la réalité, c’est ainsi que se déroulent les choses.

Mon travail consiste, entre autres, à montrer et à transmettre à autant de personnes que possible les bienfaits de l’industrie minière canadienne. Nous devons tous vanter les mérites de notre industrie ; et rassurez-vous, cela ne viendra pas entacher notre réputation de Canadien ou Canadienne.